» QUE RESTERA-T-IL ?
Quelles traces laisserons-nous aux (hypothétiques) générations futures ?
Il n’y aura pas de ruines, pas comme on l’entend. Notre architecture n’est plus conçue pour survivre au temps long. Mais une partie de ce que nous avons produit, oui : nos déchets.
Les déchets seront-ils les ruines de notre époque contemporaine ? Les traces indélébiles de notre exploitation intensive de notre environnement ? A quel point la nature recolonisera-t-elle nos espaces ? Pour quelle cohabitation ?
Ce projet est une recherche graphique rétro-futuriste autour des évolutions possibles de nos paysages dans plusieurs décennies/siècles. Il questionnera, via des collages et photomontages d’images récupérées, notre relation avec notre environnement et la mémoire de notre société. »

 

J’ai décidé de me fixer sur un univers post-apocalyptique/ « cli-fi », en développant à travers les collages les questions de la ruine, de l’entropie et de notre rapport au végétal en me focalisant sur le paysage (avec comme références Gilles Clément et le photographe Jonk). Je voudrais faire transparaître une réflexion sur les traces que nous laissons dans notre environnement, et plus largement dans l’histoire, en imaginant, sous la forme d’une narration, nos (hypothétiques) descendants dans 300 ans retrouver des vestiges de notre époque, et s’interroger sur leur signification/notre mode de vie. Il y aurait une approche archéologique.